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En France, ainsi que dans la plupart des pays francophones, toute réflexion sur la formation des enseignants semble quasi impossible. L'idée est en effet largement répandue qu'enseigner ne s'apprend pas. Ce serait une habilité naturelle, un don qui ne demanderait qu'à s'épanouir devant les élèves. Rien ne servirait donc de former à enseigner. Il suffirait de faire apprendre un contenu disciplinaire pour compléter le profil parfait. De cette vision magistrale découle un certain nombre d'idées qui gravitent autour du terme " enseigner ". - "Enseigner, c'est faire le programme ", - " Les élèves ne peuvent pas apprendre s'ils n'ont pas les bases ", - " Il faut différencier pour faire réussir les élèves "... Si certaines de ces idées ont une part de réalité, d'autres relèvent davantage du mythe. Et c'est tout l'intérêt de la recherche réunie dans ce petit ouvrage, que de nous aider à la décortiquer.
Cet ouvrage décrit un travail de spécification des notions de jeu épistémique et jeu d'apprentissage élaborées au sein de la théorie de l'action conjointe en didactique (TACD). À ce titre, il apporte une contribution originale aux travaux de recherche menés dans le domaine de la didactique des langues et cultures et, plus généralement, aux approches comparatistes en didactique.
Ce livre est le fruit du travail de trois années d'un collectif de recherche qui a cherché à concrétiser pour les pratiques d'enseignement et d'apprentissage des notions théoriques élaborées en didactique, en particulier au sein de la théorie de l'action conjointe en didactique. Il a été conçu en utilisant certains concepts de la didactique pour l'analyse et la transformation des pratiques effectives d'enseignement et d'apprentissage, dans des domaines et disciplines variés. L'usage concret de ces concepts, loin de se limiter à l'étude de leurs utilisations possibles, a également permis de les renouveler, et de proposer une nouvelle vision de la science didactique.
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